La Cour des comptes du Togo a rendu un hommage à titre posthume à feu AMOUDOKPO Komi Dotsé, Magistrat, Conseiller-Maître, Président par intérim de la Chambre chargée du Contrôle des comptes des Collectivités Territoriales et des Etablissements Publics Locaux (Deuxième Chambre). Cet hommage a eu lieu dans son village natal à Agomé-Kusuntu sis à Kpalimé, le samedi 23 Septembre 2023. Il a été rappelé à Dieu le 1er Août 2023, après quatorze (14) ans de service à la Cour des Comptes.
Dans leur tenue d’apparat, les magistrats de la Cour des comptes sont allés faire leur adieu à leur collègue. L’oraison funèbre de la Cour des comptes a été prononcée, au nom du Premier Président de la Cour des comptes, Monsieur Jean Koffi EDOH, par Monsieur LAWSON AVUNSU Laté Lolo, Magistrat, Auditeur à la Deuxième Chambre. Il a rappelé la sérénité, la collégialité et la confraternité avec lesquelles Feu AMOUDOKPO Komi Dotsé coordonnait son équipe ; son sens aigu de responsabilité et d’écoute, son esprit d’humilité et de convivialité : « il n’éprouvait aucune gène ni aucun complexe à être ensemble avec ses anciens étudiants à la Cour des comptes et à accepter leurs blagues qui lui rappelaient certains de ses comportements durant ses cours et surtout la manière dont il les saquait, c’est-à-dire, la manière dont il les notait sévèrement ; il ne répondait que par son sourire habituel. Nous ne pouvons pas non plus ne rien dire sur son esprit de convivialité qui l’amenait à nous convier à partager un repas de foufou ou un pot de bon vin de palme (Déha), chaque fois qu’une activité nous rassemblait à Kpalimé».
Avant de venir à la Cour des comptes, feu AMOUDOKPO Komi Dotsé a été Maître Assistant, Enseignant chercheur à la faculté de droit de l’Université de Lomé, Administrateur National du Projet d’Appui à la mise en œuvre de la Déclaration de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et Ministre chargé des relations avec le Parlement et les Institutions de la République.
Feu AMOUDOKPO Komi Dotsé conduit à ta dernière demeure, repose en paix.
Texte, images et mise en ligne : Dorothée Tabiou